Certains auraient pu croire à un poisson d’avril, mais c’est en effet le 1er avril que les 5 entreprises Maintenance Industrielle, Equipement Electrique, PGM Maintenance, MFI et STMO/CTMP ont fusionné pour former Maintenance Industrielle, le partenaire unique pour tous les travaux industriels.
« Jusqu’ici, toutes mes sociétés étaient indépendantes, ce qui signifiait quatre secteurs d’activité, cinq comptabilités et cinq bilans à produire. En les fusionnant, on simplifie le tout : désormais, nos clients ont un seul et même interlocuteur pour leurs travaux et, d’un point de vue plus interne, nous n’avons plus qu’un bilan à produire en fin d’année comptable », précise Jérôme Gernais qui est à la tête de Maintenance Industrielle depuis l’an 2000. La communication du groupe avait déjà quelque peu anticipé cette fusion en utilisant depuis plusieurs mois le nom de Groupe MI, notamment sur ses réseaux sociaux.
Un spectre très large d’activités pour l’industrie et les particuliers
En vingt-quatre ans, plusieurs acquisitions* et une création** ont eu lieu pour donner corps à cette entité (90 salariés) capable de répondre à toutes les sollicitations des entreprises, qui représentent 95 % d’un chiffre d’affaires de 9,5 M€, et de certains particuliers. « Il n’y a que la couverture et la maçonnerie que nous ne faisons pas », ajoute le dirigeant.
En effet, MI peut déployer sur site près de 70 techniciens qualifiés dans tous les métiers de la maintenance industrielle (électrotechnique, électromécanique, mécanique, hydraulique, électricité, pneumatique, automatisme) et de génie climatique (climatisation, ventilation, chauffage, froid commercial et industriel...).
« Il arrive même que nous fassions des déménagements de machines imposantes, comme celui de la première commande numérique de marque Renault, la Numasurf, d’un centre de formation du Cnam à Indre (Loire-Atlantique) vers le Conservatoire des Arts et Métiers de La Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Celle-ci pèse 21 tonnes, mais cela n’arrive pas tous les jours », sourit l’ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie.
Un groupe essentiellement régional
Il y a une vingtaine d’années, la plupart des chantiers concernaient l’agglomération castelroussine et l’Indre il y a une vingtaine d’années. Si Harry’s-Barilla fait partie des grands comptes historiques du groupe, bon nombre des gros clients d’alors ont disparu (Pipelife, Pier Augé, Meadwestvaco, Auga, Sitram…). En conséquence, le groupe MI rayonne désormais sur une grande partie de la région Centre-Val de Loire, à savoir l’Indre, le Cher, le Loiret et le Loir-et-Cher. « Il nous faut aller chercher du travail plus loin, tout en tenant compte de ne pas trop répercuter les coûts en temps et en frais kilométriques pour rester compétitif », explique Jérôme Gernais, dont l’objectif principal consiste à stabiliser l’existant tout en lançant de nouveaux produits dans le domaine du photovoltaïque. « Il y a de plus en plus de demandes et c’est complémentaire de l’activité bornes de recharge électrique que nous avons lancé il y a quelques années déjà. » Maintenance Industrielle est ainsi titulaire du marché du SDEI 36 pour la l’astreinte et l’entretien de ce type d’équipements sur tout le département depuis 6 ans.
Cette fusion des cinq sociétés originelles répondait donc à un besoin de simplification et de clarification, mais si tout n’a pas été simple. La mise au point et la mise en place d’un nouveau logiciel ERP, commun à l’ensemble des composantes, ont été « un enfer » selon les dires du dirigeant. Mais cette situation fait dorénavant partie du passé et les équipes tournent maintenant avec ce nouvel outil bien adapté aux besoins du groupe. Si son effectif est aujourd’hui au complet, le Groupe MI reste toujours à l’affût de profils d’automaticiens et d’électroniciens, des spécialités où les recrutements sont toujours un peu compliqués.
* Équipement électrique (Montierchaume, en 2007), PGM (Montierchaume, en 2012) et STMO (Saint-Cyr en Val, Loiret, en 2020).
** Société Maintenance Froid Industriel en 2018.