Comme leurs camarades en RH l’avaient fait à l’hôtel Best Western+ il y a quelques semaines, les alternants en Master Ingénieur d’affaires ont été conviés par Moxo, l’une des entreprises du groupe Thoonsen, pour un séminaire de deux jours en immersion avec comme fil rouge, un exercice pratique.
La problématique proposée par l’équipe du constructeur de vélos électriques était simple et complexe à la fois : vers quel pays exporter le triporteur Bycitoo et comment en assurer la promotion et la vente. Si le défi paraissait classique pour la vingtaine de jeunes gens présents, une contrainte rendait la restitution un peu plus périlleuse : étant donné la coloration commerce international de ce diplôme, la consigne était d’argumenter en anglais face au jury final, constitué de Fanny Thoonsen (responsable des ventes chez Thoonsen Trading – Shop Technology), de Christelle Berthouloux (responsable pédagogique du CCI Campus Centre) et de leur formateur Nicolas Gallois.
Un tour d'Europe en triporteur
Trois groupes ont été formés qui ont donc travaillé pendant l’équivalent de deux journées de cours sur leur présentation, avec un choix initial crucial, celui du pays qui allait analyser. Les trois groupes optaient pour des pays de l’aire européenne, pour des raisons de proximité (coûts logistiques moindres), de facilités d’export (pas de taxes douanières) et de similarités de normes (lois européennes en vigueur sur l’ensemble de l’espace Schengen).
Les marchés du cycle en Allemagne, Italie et Suède ont donc été disséqués sous tous les angles, afin d’offrir des solutions de qualité (clients à démarcher, concurrence, propositions marketing) en cas de velléité d’internationalisation de la marque castelroussine.
Une bonne expérience pour les deux parties
Après avoir écouté les exposés en anglais et avoir questionné les étudiants dans cette même langue, Fanny Thoonsen revenait enfin au français pour féliciter l’ensemble des participants de leur excellent travail « réalisé durant le peu de temps dont ils avaient disposé » sur des produits découverts moins de 48 heures plus tôt.
Même les quelques hésitations dans la langue de Shakespeare étaient pardonnées, tant étaient ressorties « de bonnes idées » de ces trois présentations. La responsable des ventes validait même la possibilité de réitérer l’expérience, avec une problématique plus en phase avec les besoins de la marque.