Elle s’est réorganisée en interne avec des rôles et des tâches redistribués entre ses 19 salariés, les apprentis et les deux patrons non salariés, pour élargir son spectre d’activités. « Même si la pandémie ne nous a pas tant impactés (1,8 M€ de CA prévu pour fin 2021) malgré les grosses difficultés de l’aéronautique nous sommes sans cesse dans l’obligation de nous réinventer et nous devons trouver de nouveaux débouchés » explique Pierrick James.
Forte de son expertise en usinage des matériaux exotiques (nickel, cobalt, tungstène), la petite société s’est attelée à devenir ultra-réactive pour répondre à toute commande techniquement possible d’être réalisée dans un délai de 24 ou 48 heures. Des partenariats avec d’autres usineurs, afin de pouvoir répondre en commun à des appels d’offre plus importants, sont en cours de finalisation.
Le renouvellement régulier du parc de 20 machines est enclenché, à raison chaque année d’un achat ou de « rétrofit » notamment sur les commandes numériques (entre 100 et 300 k€ d’investissement annuel). D’ici 2025, outre cinq recrutements pour pallier les prochains départs en retraite, trois embauches sont espérées pour accompagner la montée en puissance de son activité.
SoAirTech a pris ainsi part au dispositif Business class PME de la CCI, de mai à novembre 2021, pour accroître son potentiel commercial grâce à son projet So4Tech. « Il s’agit d’une solution de communication permanente à nos clients de l’état d’avancement du processus de fabrication et d’envoi des pièces qu’ils nous ont commandés, par le biais d’un portail sécurisé dédié, permettant d’avoir l’information en direct grâce à un fil d’actualité et même une fenêtre virtuelle sur notre atelier » ont pitché les deux dirigeants lors de la soirée de clôture de la session BCPME à Reuilly le 18 novembre dernier.
Elle adhère également au programme d’amélioration de la performance de la supply-chain aéronautique Perform Aéro d’Aérocentre. Elle est enfin partie prenante dans la création de la future filière aéronautique que le Greta Centre-Val de Loire et le lycée Blaise-Pascal sont en train de mettre en place à Châteauroux.